Scooter électrique personnel ou scooter partagé en libre-service ?

Écrit le jeudi 12 août 2021 par Alice

Les deux roues se sont fait une place en centre-ville depuis quelques années, et se sont imposés comme le moyen de transport le plus simple pour se rendre d’un point A à un point B. Les embouteillages en heures de pointe, c’est terminé ! Sur ce nouveau marché en plein boom, deux modèles de mobilité s’opposent : le libre-service et la location longue durée des véhicules électriques.

Le scooter électrique personnel : un avantage financier

Une récente étude de l’APUR (L’atelier parisien d’urbanisme) auprès de 11 200 usagers à deux roues a permis de mettre en lumière que 80 % des déplacements en scooter ont lieu en semaine à Paris. Dans la majorité des cas, ces utilisateurs effectuent des déplacements de courte distance “principalement liés au travail et dont la distance moyenne est de 2,5 km”.

Un trajet domicile-travail de 2,5 km, ou de 15 minutes, en scooter libre-service Cityscoot ou Lime coûte à l’utilisateur environ 0,32 € par minute, soit presque 5 €. Si nous intégrons le retour au calcul, nous atteignons un total de 10 € par jour, ou 230 € par mois (23 jours ouvrés en moyenne par mois).

À l’inverse, l’utilisateur qui a fait le choix de la location longue durée (LLD) paiera approximativement 130 € par mois à Paris avec des solutions comme ZEWAY, incluant l’assurance et la maintenance. Quels sont les avantages de rouler en scooter électrique personnel ?

●    Un moyen de transport toujours disponible en bas de chez soi

●    Une batterie toujours rechargée grâce à des stations d’échange à moins de 2 km

●    Un budget maîtrisé, car aucun coût supplémentaire

Les scooters électriques sont aujourd'hui une solution de mobilité plus durable et visent à réduire l'impact écologique. Contrairement à un scooter thermique, un deux-roues électrique ne rejette pas de CO2 et émet 0 bruit.
Ce nouveau service vient concurrencer l’ensemble des modes de déplacements, que ce soit l’autopartage (véhicules partagés), les transports en commun, les voitures, etc. Il figure également comme une alternative à la voiture, car bien plus facile à garer sur l’espace public. 

L’autonomie et le temps de recharge ne sont plus des problèmes

Comme dans l’automobile, le tendon d’Achille du deux-roues électrique, c’est le temps de recharge d’une batterie (environ 5 heures). Cette problématique a conduit certains acteurs du marché à se tourner par facilité vers un modèle de libre-service, pour ne pas déléguer cette tâche aux utilisateurs, non sans conséquences en termes de logistique, d’entretien et de dégradation pour l’exploitant. Malheureusement, ce sont autant d’éléments qui impactent directement ou indirectement ces mêmes utilisateurs en aval.

ZEWAY, une start-up française, a résolu ce problème à Paris en implantant 40 stations d’échange de batteries, répartis tous les 2 km environ. Si l’utilisateur souhaite prendre la route et constate que la batterie de son scooter électrique est faible, ou qu’il ne dispose pas d’une solution de recharge à son domicile, il suffit de repérer l’une des 40 stations d’échange sur la carte de l’application mobile. Il ne restera ensuite plus qu’à s’y rendre pour que l’utilisateur échange lui-même sa batterie en moins de 50 secondes chrono.

Une fois sur place, il suffira de retirer la batterie de 10 kg située sous la selle du deux-roues et de la présenter devant cette station d’échange. Cette dernière s’ouvrira automatiquement grâce à la technologie RFID. Après avoir déposé la batterie vide, une trappe s’ouvrira avec une autre batterie, pleine. L’utilisateur bénéficiera de nouveau de ses 40 km d'autonomie. Avec ce mode de recharge, l’autonomie n’est plus vraiment vectrice de stress !

Le libre-service : un modèle qui montre ses limites

D’abord popularisée grâce à la multiplication des trottinettes électriques à Paris, les scooters ont rapidement suivi cette tendance. Toutefois, côté client, ce mode de transport est de moins en moins adapté pour des utilisations quotidiennes, contrairement à la location longue durée. Peu importe le mode de transport qui est proposé en libre-service, il subsistera toujours la problématique de se déplacer pour trouver le deux-roues le plus proche de son domicile. De plus, il n’est pas garanti que le scooter soit à l’emplacement renseigné. Certains utilisateurs malveillants les garent directement dans leur cour d’immeuble. Enfin, la crise sanitaire n’aide pas le modèle libre-service. Plusieurs utilisateurs auront pu rouler avec ce scooter avant vous, ce qui n’est pas idéal pour limiter la diffusion de la COVID. Scooter électrique personnel ou scooter partagé, à vous de faire le choix du meilleur moyen de transport à deux roues dans Paris intra-muros !

Découvrez aussi ...